Fin Du Game

Pour cet épisode estival, Fin Du Game ouvre une faille spatio-temporelle et retourne en 1998 à Black Mesa, pour aller au bout d'Half-Life. A cette époque, les FPS sont encore des Doom/Quake-Likes et 2 anciens de Microsoft veulent rafraichir le genre. Gabe Newell et Mark Harrington fondent Valve et s'entourent de talents pour créer un shooter qui deviendra beaucoup plus que ça. Car si l'aventure de Gordon Freeman comporte de nombreuses fusillades réussies, c'est aussi son univers inspiré, sa narration avant-gardiste et ses mises en jeu toujours surprenantes qui la feront entrer dans la légende du medium. Et son pied-de-biche, évidemment.

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Entre l'essai, la blague et la méta-fiction, The Stanley Parable est peut-être le jeu le plus atypique sur lequel Fin Du Game est revenu. Il nous enferme dans un dialogue interactif avec un narrateur sarcastique auquel on pourra choisir d'obéir ou non. Et si les nombreuses fins qui découlent de ces choix peuvent sembler très différentes les unes des autres, elles nourrissent toutes une même réflexion sur la liberté et les contraintes que nous offrent les jeux vidéo. 7 ans après sa sortie finale, le jeu de Davey Wreden et William Pugh est toujours aussi pertinent.

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Far Cry 3 marque une étape importante pour Ubisoft. Après avoir imposé sa formule du monde ouvert avec Assassin's Creed, la firme des Guillemots va chercher à la décliner sur d'autres typologies de jeu, notamment le FPS. Et le pari est réussi. Une île paradisiaque, un vilain charismatique et une myriade d'activités secondaires, le jeu s'impose comme LE shooter pop-corn de 2012. Et même si l'auteur du jeu aurait aimé qu'on y voit plus que ça, c'est bien ce fun très premier degré qui deviendra la marque de la série, avant qu'elle finisse par tourner en rond, comme beaucoup d'autres séries de l'éditeur.

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Dès ses premières apparitions, GRIS se fait remarquer par sa direction artistique hors-norme. Il la doit à son créateur, Conrad Roset, un illustrateur espagnol déjà bien installé, qui s'est lancé dans la création de jeu vidéo après une rencontre avec 2 anciens d'Ubisoft en 2015. Nomada Studio nous invite donc à redonner vie au monde brisé d'une jeune femme, où chaque nouvelle couleur qui s'ajoute et se mélange aux autres est un pas de plus vers la reconstruction. C'est une expérience onirique d'une fluidité exquise, mais qui peine parfois à dépasser ses références, ludiques ou thématiques. Fin Du Game fait son vernissage dans ce nouvel épisode.

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Est-ce que le démons peuvent pleurer ? La question reste ouverte mais ce qui est sûr, c'est qu'ils savent se battre avec style. Après une pause de plus de 10 ans pour la série, Hideaki Itsuno et son équipe ont pouvé que Devil May Cry avait encore sa place dans l'ère moderne. Ce 5ème épisode est une démonstration de leur expertise du jeu d'action à la japonaise, celui où l'animation est reine et chaque nuance de gameplay est un outil d'expression pour celui ou celle qui tient la manette. Le tout servi par un trio de personnalités fortes et complémentaires, qui ne laisse jamais tomber le rythme de l'aventure. Appuyez sur le Devil Trigger, c'est parti pour un nouvel épisode de Fin Du Game.

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