Fin Du Game

Retour au début de la première vague de jeux indépendants avec Thomas Was Alone, un titre qui arrive à dire beaucoup avec très peu. En faisant le choix plus ou moins contraint du minimalisme pour son premier projet personnel, Mike Bithell a su mettre en exergue certaines forces fondamentales du jeu vidéo, comme sa capacité à raconter des choses par ses mécaniques, ou à générer de l'empathie pour des entités faites de quelques pixels. Le tout avec des IA qui apprennent à s'entraider pour avancer. C'est pas beau ça ?

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Pour ouvrir cette troisième saison, Fin Du Game se replonge (enfin) dans la fable nommée NieR : Automata. Épaulé par les solides équipes de Platinum, Taro Yoko a pu matérialiser ses réflexions sur l'existence et le sens de la vie, à travers les péripéties d'androïdes condamnés à affronter des robots sur une Terre abandonnée. Un jeu dense, parfois peut-être un peu trop, mais profondément humain et capable de fulgurances qui feront parler d'elles encore longtemps. Glory To Mankind.

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Pour terminer cette deuxième saison, Fin Du Game revient sur les Super Mario en 3D, leur place et leur impact. De 64 à Oddyssey, en passant par Sunshine, les Galaxy et même 3D World, la série a toujours incarné les ambitions techniques et ludiques de Nintendo. Un Mario 3D c'est une démonstration des possibilités offertes par un hardware et son périphérique, mais c'est aussi le témoin d'une façon de voir et concevoir le jeu vidéo à un moment donné de l'histoire du "Petit artisan" japonais. Let'seuh go !

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Pour cet épisode estival, Fin Du Game ouvre une faille spatio-temporelle et retourne en 1998 à Black Mesa, pour aller au bout d'Half-Life. A cette époque, les FPS sont encore des Doom/Quake-Likes et 2 anciens de Microsoft veulent rafraichir le genre. Gabe Newell et Mark Harrington fondent Valve et s'entourent de talents pour créer un shooter qui deviendra beaucoup plus que ça. Car si l'aventure de Gordon Freeman comporte de nombreuses fusillades réussies, c'est aussi son univers inspiré, sa narration avant-gardiste et ses mises en jeu toujours surprenantes qui la feront entrer dans la légende du medium. Et son pied-de-biche, évidemment.

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Entre l'essai, la blague et la méta-fiction, The Stanley Parable est peut-être le jeu le plus atypique sur lequel Fin Du Game est revenu. Il nous enferme dans un dialogue interactif avec un narrateur sarcastique auquel on pourra choisir d'obéir ou non. Et si les nombreuses fins qui découlent de ces choix peuvent sembler très différentes les unes des autres, elles nourrissent toutes une même réflexion sur la liberté et les contraintes que nous offrent les jeux vidéo. 7 ans après sa sortie finale, le jeu de Davey Wreden et William Pugh est toujours aussi pertinent.

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